Les Français veulent le changement, mais pas devant leur porte ! Cette maxime se vérifie encore aujourd’hui avec le tollé médiatique autour de la commission Balladur. Chargé d’étudier la modernisation de nos institutions, l’ancien Premier Ministre n’a encore rien déclaré de ses travaux, ni rien publié, ni rien annoncé, que déjà les réactions se multiplient. « Touche pas à ma Picardie » s’insurge Sébastien Cauet et plusieurs personnalités, tandis que 300 élus de l’Hérault lancent une pétition « Je soutiens mon département et je le dis ». En Lorraine, c’est sur le site Facebook que l’action est la plus importante : déjà plus de 20800 inscrits dans le groupe « Contre la possible fusion de l’Alsace et de la Lorraine ».
Ne comptez pas sur moi pour rejoindre ce groupe ! Fusionner l’Alsace et la Lorraine ? Je n’y vois que de la logique et du positif. Je trouve les objections plutôt malvenues. Elles font références à l’Histoire et aux différences culturelo-juridiques des deux actuelles identités. Pourtant, chacun sait que les strates administratives coûtent chères non seulement financièrement mais aussi en temps. Réduire à 15 le nombre de régions permettra de simplifier l’organisation de la France, accélérer les démarches administratives (j’en ai fait les frais ces dernières semaines !), et créer un territoire riche en projets… au cœur de l’Europe ! Bref, même si rien n’est fait, j’espère que cette fusion verra le jour dans les prochaines années. En 2014 paraît-il ! Ah, je me sens déjà Alsarrain… !