Pour débuter ce mois de novembre, je reçois Mélissa Duval, jeune femme que j'admire particulièrement. Née à Woippy il y a 19 ans, Melissa étudie à la Fac de Droit de Metz avec l'ambition de devenir juriste pour une collectivité locale. Sa passion ? La politique ! Encartée à l'UMP depuis les dernières Présidentielles (2007), elle est la nouvelle Responsable Adjointe des Jeunes Populaires de Moselle !
1) Qu'est ce qui t'a poussé à prendre une carte politique si jeune ? Plus jeune, j'étais attirée par l'actualité mais je suivais les évènements politiques de loin, en grandissant j'ai continué à m'intéresser à la vie publique et mes idées se sont immédiatement rapprochées de la droite française républicaine, de l'UMP. Le "déclic" qui m'a poussé à franchir le cap du sympathisant pour devenir adhérent a eu lieu durant la campagne présidentielle de 2007, je retrouvais dans les discours du candidat Sarkozy mes valeurs, mes espoirs et mes idées. Le charisme, le volontarisme, le caractère visionnaire et le dynamisme de cet homme m'ont transcendée ! Ainsi, en octobre 2007 j'ai décidé de franchir le cap, j'avais tout juste 17 ans et pour moi c'était un signe fort, je n'allais plus simplement être spectateur, je devenais par cette adhésion, un acteur du changement que je souhaitais et que je souhaite toujours pour mon pays. J'ai adhéré et aujourd'hui je milite pour un mouvement, pour un collectif; les ambitions personnelles sont inhérentes à la vie politique cependant l'intérêt général doit toujours prévaloir. Plus que pour des hommes, s'engager en politique au 21ème siècle, pour moi signifie se mettre au service d'idées qui nous dépassent, d'idéaux que l'on veut transformer en réalité de demain.
2) Qui sont tes modèles politiques au niveau local et national ? Au niveau local, mon modèle se trouve être mon député François Grosdidier, le député maire de Woippy. Engagé depuis son adolescence, militant de toujours, c'est un homme qui représente mes valeurs, la méritocratie et l'humilité. Malgré ses mandats et son emploi du temps chargé, c'est un homme qui reste proche des gens et disponible. C'est un homme politique qui s'implique réellement dans la vie de son parti car pour lui, être élu ne signifie pas arrêter de s'intéresser à la vie interne de son parti mais au contraire redoubler d'attentions et d'actions. Au niveau local toujours, je ne peux m'empêcher de mentionner deux hommes qui représentent aussi ma notion de modèle, il s'agit de Jérémy Aldrin et de Julien Freyburger, deux élus d'opposition, le premier à Metz et le second à Maizières-les Metz, ils représentent l'avenir et le talent de l'UMP.
Au niveau national, mon modèle ne sera pas vraiment surprenant, Nicolas Sarkozy est sans contexte celui qui m'a fait comprendre que si on ne prenait pas en main les choses, jamais elles ne changeraient. Beaucoup de choses doivent changer dans notre pays et depuis 2007 ça change !
3) Quel regard portes-tu sur ta génération ?
Ma génération est bien souvent décrite comme étant l'une des plus pessimistes, les jeunes ont peur pour leur avenir, ils se demandent si les études qu'ils font seront à terme justement récompensées par un emploi. Pour ma part je demeure plutôt optimiste, je fais confiance au Président de la République et à notre Gouvernement pour apporter à notre génération les réponses pouvant calmer les inquiétudes. Un chiffre concernant notre jeunesse est à souligner, celui d'1%, il n'y a qu'1% de la jeunesse qui est engagée en politique actuellement; ce chiffre reflète à mon sens moins un désintérêt pour la chose publique qu'une réaction à un renouvellement beaucoup trop lent de la classe politique et par là même un décalage avec la jeunesse. La question de la responsabilité des politiques mais aussi le rôle des médias est à mon sens à poser.
4) Tu as différentes expériences dans le domaine des médias. Peux-tu nous en dire plus ?
En effet c'est la passion pour l'actualité politique avant l'action militante qui m'a animé, j'ai donc commencé par écrire des articles politiques pour un blog d'actualité local puis j'ai eu une proposition inespérée, celle de créer puis d'animer une émission politique hebdomadaire sur Fréquence Metz Woippy, la première web radio de Lorraine. "Enfiler la caquette de journaliste politique" me permet de prendre un recul que je trouve nécessaire pour continuer mes actions de manière plus cadrée et plus en accord avec mes idées. De plus, interviewer des personnalités politiques divergentes de mes convictions me pousse à me remettre en question et ainsi à conserver ma liberté de ton! Transformer une passion en emploi c'est un beau challenge, oui ça me tenterait…