Arrivés à Manille en soirée, capitale des Philippines d’1,6 millions d’habitants, je n’imaginais pas subir un tel choc. En même temps que le chaleureux chauffeur du taxi nous emmenait de l’aéroport vers l’hôtel, les images de détresse défilaient sous nos yeux. A Manille, des familles entières font la manche à chaque feu rouge, des adolescentes courtement vêtues attendent des clients à l’entrée des bars karaoké, les Jeepneys (Jeep ayant la fonction de bus) transportent des dizaines et des dizaines de Philippins. J’ai même vu un enfant boire de l’eau via un tuyau d’arrosage trouvé sur le trottoir. Toutefois, dans ce climat d’insécurité, les policiers sont nombreux et à aucun moment on a peur ! Finalement, peu de choses à voir à Manille… et on s’envole rapidement vers l’Ile de Negros, dans un village près de Bacolod. C’est dans une maison toute rose, cossue pour le pays, que nous posons nos valises une bonne partie de cette première semaine de vacances.
Vivre comme un Philippin, c’est se lever avec le soleil à 6h et se coucher vers 20h (avec les geckos) ! C’est aussi manger du riz au petit-déjeuner, au déjeuner et au dîner. C’est accepter des pénuries d’eau et de nombreuses coupures de courant quotidiennes. A l’image du taxi à Manille, l’accueil des habitants est très convivial : il y a autant de regards que de sourire ! Les enfants sont nombreux et constituent la principale source de bonheur dans les foyers. La plupart n’ont jamais vu de « blancs » ailleurs qu’à la télé… et nous chambrent le soir en nous appelant « Cano » diminutifs « d’Americano » ! La France ? Pour eux, c’est un Etat Américain ! D’ailleurs, l’influence américaine est perceptible : des paniers de basket à chaque coin de rue, des panneaux Coca-Cola partout, et les Philippins portent les T-Shirts de la NBA. La vie est paisible aux Philippines. Dans cette société immatérielle, chaque chose a une valeur. Bien plus que des vacances, une expérience !
En 30 ans, je n’ai eu qu’une seule fois l’occasion de quitter l’Europe : c’était en 1997 pour un voyage organisé en Turquie. Ce fut l’unique opportunité dans ma vie de prendre l’avion ! Mais entre le 13 et le 28 février dernier, je me suis rattrapé en m’asseyant à 8 reprises dans une Airbus ou un Boeing… sans même avoir besoin d’utiliser le gilet de sauvetage. La destination ? Les Philippines, avec escale de 3h à Dubaï (Emirats Arabes) et 24h à Bangkok (Thaïlande). L’aéroport de Dubaï fut sans doute le plus beau de tous ceux qu’on a fréquenté !
Assemblé à Toulouse et inauguré en 2007, l’A380 surprend par son espace ! Y’a de la place à l’intérieur. Et en plus, c’est très joli ! L’accueil des hôtesses Emirates accompagnent le plaisir que l’on peut avoir tout au long du trajet. Grâce à l’écran tactile devant chaque siège, impossible de s’ennuyer ! Jeux, films, musiques… finalement les 6h sont bien trop courts ! Arrivés à Bangkok le 14 février en soirée, la chaleur est limite insupportable (38°C) ! Il faut dire que Paris nous avait laissé de glace à –3 degrés… et le choc thermique eut lieu ! Le lendemain matin, nous avons visité l’impressionnant Grand Palais où les représentations de Bouddha sont partout. L’après-midi fut consacrée à la visite d’un quartier commercial… climatisé bien sûr, mais où la contrefaçon a sa place (Avatar est en vente à côté des massages et jus d’orange !). Mention spéciale à la séance de Touk-Touk qui nous a ramené à l’hôtel le soir… c’était sympa de se faire transporter dans une mini roulotte tractée par un scooter ! Vite… Les Philippines nous attendent !
Peut-être trouvez-vous ce blog bien calme ! Vous avez raison ! Pour ma défense, je suis actuellement très occupé par mon travail. En effet, demain samedi, je m’apprête à partir aux Philippines pendant 2 semaines, le plus grand voyage que je n’ai jamais fait. Et bien sûr, tous les clients doivent être livrés avant mon départ ! Le pari n’est pas encore gagné puisque je serai obligé de me rendre au bureau une dernière fois 3h avant le départ, ce samedi. Actuellement, l’été rayonne aux Philippines avec des températures proches de 36 degrés l’après-midi. C’est presque 40 degrés de plus qu’en Lorraine où l’hiver connaît sa troisième vague de froid ! Depuis le début de l’année, la neige est tombée en masse. Elle ne tombe malheureusement pas à Vancouver où se déroule les Jeux Olympiques à partir de demain. Les 108 athlètes français espèrent obtenir 10 médailles, soit une de plus que les derniers JO de 2006.
Il ne reste plus qu’une dizaine de jours aux partis politiques pour déposer leurs listes aux Régionales 2010. La campagne électorale n’a pas encore démarré que le PS rêve d’un grand chelem : actuellement, 20 régions sur 22 sont socialistes ! Que disent les sondages ? A 5 semaines du scrutin, ils sont favorables aux sortants : 53,5% à la gauche et à l’extrême gauche au second tour ! En Lorraine, la mission de Laurent Hénart s’annonce difficile. Jean Pierre Masseret, élu en 2004, peut déjà rêver à un deuxième sacre le 21 mars prochain. L’inverse me réjouirait, mais me surprendrait ! Ces élections sont bien plus qu’un simple renouvellement de nos instances : elles délivreront un message fort au gouvernement Fillon à la mi-mandat du président Sarkozy. Autre enjeu : si le « rose » l’emporte, Martine Aubry se verrait conforter dans sa position de leader de parti, et serait la candidate légitime du PS aux prochaines présidentielles. A moins que DSK rentre des USA ! Selon un sondage, Dominique Strauss Kahn, patron du FMI, serait président de la république en 2012 s’il était au 2e tour face à Sarko… mais il est beaucoup trop tôt pour en parler.
Autre sujet de la semaine : l’équipe de France de handball a remporté les Championnats d’Europe ! Les Experts réalisent un triplé historique et inédit : champion Olympique, champion du Monde et champion d’Europe… à la suite. Du jamais vu dans l’histoire du hand mondial ! C’est le sélectionneur Daniel Costantini qui a hissé les Bleus au sommet grâce à un travail démarré en 1985. Dix ans plus tard, la France décrochait son premier titre mondial (1995) ! Costantini, c’est l’homme qui a créé l’âme de cette équipe : on peut changer les joueurs et d’entraîneur : ils restent les plus forts. Comment ? Daniel Costantini l’explique régulièrement auprès de chefs d’entreprise à travers des conférences où il établit le parallèle « sport » et « management ». J’avais assisté à l’une d’entre elle en 2001 à Remiremont et j’en garde un très bon souvenir ! En sport, comme en entreprise, il faut savoir éduquer, communiquer et surtout motiver. D’autres sportifs donnent des leçons aux patrons : c’est le cas de l’ancien skieur Edgar Gropiron, ou encore de l’ex sprinter Stéphane Diagana.
L’actualité de ce début d’année reste marquée par le séisme à Haïti. Dix jours après la secousse, les chances de retrouver des survivants s’amenuisent. L’aide humanitaire, en revanche, afflue… mais pas suffisamment. Et le pire, c’est qu’une impression d’organisation hasardeuse est relayée par les médias ! Je dis « hasardeuse » sans aucun jugement négatif car la situation est exceptionnelle. Il est certain que chacun fait ce qu’il peut pour aider ce peuple. Et certain que ce peuple fait ce qu’il peut pour survivre ! Que ferions-nous à leur place ? Je n’arrive pas à l’imaginer ! A coup sûr, la loi du plus fort prévaudrait.
Moins spectaculaire, mais tout aussi touchant, la disparition de Kalthoum Sarraï alias Super Nanny à l’âge de 47 ans dans la nuit de mardi à mercredi des suites d’un cancer. Arrivée en 2005 dans le PAF (paysage audiovisuel Français), Super Nanny apprenait sur M6 les bonnes méthodes pour éduquer des enfants turbulents ! Super Nanny n’était pas une star, mais je suis persuadé que de nombreuses mamans appliquaient ces méthodes et menaçaient leurs enfants d’appeler Super Nanny s’ils n’étaient pas sages ! Eux n’ont certainement pas connu Super Nanny, ni Pascal Le Grand Frère. Eux, ce sont les trois ados de Woippy, près de Metz, qui circulaient à vive allure sur le même scooter, volé, sans casque, sans éclairage et poursuivis par la police. Déséquilibrés dans un virage, l’un d’entre eux meurt sur le coup. Les deux autres sont dans un état grave. Certains ont voulu nous faire croire que la police était en tort… Je me réjouis du soutien unanime à la police woippycienne !
La première émission de radio avec voix et musique a eu lieu le 24 décembre 1906 aux Etats-Unis. 100 années plus tard, le média dresse un bilan flatteur avec un taux d’équipement proche du 100% dans les foyers. Et Huit Français sur 10 assurent écouter au moins une radio tous les jours ! Si certaines locales résistent, 3 groupes se partagent le gâteau : NRJ Group (Nostalgie, NRJ, Chérie FM, Rire&Chansons), RTL Group (RTL, RTL2, Fun Radio) et Lagardère (Europe1, Virgin, RFM). On se souvient de la révolution de 1981 (libéralisation des ondes). Aujourd’hui, la radio est à l’aube d’une nouvelle ère liée à la technologie : le « numérique » (sans cesse reportée) pour davantage de fréquences sur notre territoire, et les radios Internet qui offrent une interactivité exceptionnelle avec leurs auditeurs et ne connaissent pas de limites territoriales. Envie de se lancer dans l’aventure ? Créer une webradio n’a jamais été aussi facile grâce à deux fournisseurs que j’ai testé : Radionomy (créée en janvier 2008 en Belgique), et GoomRadio (créée en octobre 2008 en France).
Bien qu’adressée à des jeunes, cette dernière (Goom) vient d’être médiatisée grâce au lancement de la radio info trafic de la SNCF. Le design du site est moderne, et met en avant les évènements Goom à travers des bannières, et des spots dynamiques entre les musiques. Après avoir créer son compte en 3 clics, il suffit de choisir le nom de sa radio et les 150 titres qui y seront diffusés avec un son extraordinaire ! Toutefois, il est encore impossible d’y programmer ses propres jingles et émissions. Quant à Radionomy, plus de 5000 personnes ont déjà créé leur radio via la plateforme. La démarche nécessite l’installation d’un logiciel (Radio Manager) et la lecture d’une notice de 40 pages. Plus compliqué mais dès que tout est assimilé, les possibilités sont aussi grandes qu’une radio professionnelle. Radionomy offre un son juste confortable, mais cette lacune est vite oubliée tant la sensation de tout maîtriser apporte satisfaction ! Vous l’aurez compris, je viens d’opter cette plateforme (Radionomy) afin de créer « C.Design Radio », avec la programmation musicale qui me ressemble le plus : quelques hits actuels, et beaucoup de musiques 90’s !
L’épidémie de la grippe A est finie ! C’est le bulletin de l’Institut National de la veille sanitaire qui le dit. On en aura entendu parlé de cette maladie ! Face aux alertes du gouvernement, 5 millions de Français sont allés se faire vacciner dans toutes les villes de France. Des morts, il y en a eu un peu… mais le capharnaüm médiatique était-il justifié ? Pour bon nombre de Français, le mot « pandémie » n’a pas fait peur. Résultat : il reste aujourd’hui plus de 86 millions de vaccins dans les bras de Roselyne Bachelot,
Le pire ? Il vient d’arriver en Haïti : un séisme de magnitude 7 sur l’échelle de Richter aurait fait plus de 100.000 morts selon la chaîne américaine CNN. Le centre-ville de Port-au-Prince, capitale du pays, a été détruit. De nombreux personnels de l’ONU sont portés disparus, le palais présidentiel s’est écroulé, des étudiants sont bloqués, des prisonniers se sont échappés, les liaisons téléphoniques sont coupées. On est sans nouvelles d’une cinquantaine de Français présents sur place. Les images diffusées au 20h ce soir m’émeuvent. On a de la chance d’habiter en France, territoire d’Europe préservé des grandes catastrophes naturelles (cyclones, tremblements de terre, tsunamis,…). L’actu nationale ? La neige occasionne des perturbations du trafic, Sarkozy est grand-père d’un petit Solal, débat sur l’Identité Nationale et sur la nécessité d’une loi sur le port de la burqa. Ce soir, on est tous un peu Haïtien !
Et voici le premier évènement de l’année 2010 : la mort de Philippe Séguin ! L’ancien président de l’Assemblée Nationale (1993 – 1997), du RPR (1997 - 1999) devenu Premier Président de la Cour des Comptes est décédé ce matin à Paris à 66 ans, d’une crise cardiaque. Plus rapide que les médias, j’ai obtenu l’info sur le réseau social Tweeter dès 8h15. Attristé ? Oui, je le suis. Car je dois sans doute à l’ancien maire d’Epinal
Que retiendrai-je de Philippe Séguin ? Qu’il fut la fierté des spinaliens pendant de nombreuses années ! Député, puis Député-maire, puis au perchoir, ça avait de la gueule pour les Vosges en 1999 d’avoir le président de l’Assemblée Nationale et le Président du