Cette semaine a été marquée par la sortie du film « 2012 » officialisant la fin du monde prévue par les Incas. Face aux rumeurs de véracité de la théorie funeste, la Nasa a dû démontrer sur son site Internet l’impossible apocalypse ! Pour son premier jour le 11 novembre, le film de Roland Emerich a fait un carton (591.517 entrées). Pour ma part, cette semaine, je pouvais compter sur Kro pour obtenir un nouveau plan ciné gratos… direction le multiplexe Gaumont à Amnéville pour l’avant-première du film « A l’origine » avec François Cluzet alias Philippe Miller ! L’histoire est tirée d’un fait réel. Une escroquerie qui remonte à 1997 dans la région de Lens. Un arnaqueur traversant l’Hexagone de long en large tombe sur un chantier d’autoroute abandonné. Ayant l’idée de le relancer, le faux entrepreneur va tomber dans son propre piège !
Dans une région fortement touchée par le chômage, l’arrivée d’un conducteur de travaux suscite un vif espoir ! Des emplois créés durablement, une activité économique retrouvée, et des familles optimistes pour leur avenir. Accueilli en véritable héros, l’escroc réussira sans mal à obtenir le soutien des municipalités, des banques et des salariés. Mieux encore : face à la crédibilité du personnage, la portion d’autoroute sortira de terre sans autorisation, sans structure et sans visite de la DDE ! Voilà le scénario tellement improbable, pourtant réel, qui m’a enthousiasmé pendant 2h ! Pourquoi ? Parce que l’image que l’on dégage permet bien des miracles ! Positive, l’image ouvre des portes et amène la confiance. La confiance de l’un amène la confiance de l’autre. C’est vrai dans le monde des escroqueries, c’est vrai aussi dans le monde des affaires !